Un contexte réglementaire qui se durcit
Pour faire face à l’urgence climatique, la France s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, en ligne avec l’Accord de Paris et la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).
Définition : la neutralité carbone correspond à un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre générées par l’activité humaine et l’absorption de ces mêmes gaz par des puits de carbone naturels (forêts) ou artificiels.
Pour atteindre de tels objectifs et tenter d’agir sur les émissions du secteur logement, plusieurs réglementations ont vu le jour, avec des délais de mise en conformité qui s’accélèrent.
La RE 2020 fixe par exemple des standards énergétiques très stricts pour les constructions neuves. Mais, avec un secteur résidentiel qui représente près de 30 % de l'énergie finale consommée et 10 % des émissions de gaz à effet de serre (source : ADEME), il est est aussi indispensable et urgent d’agir en parallèle sur le parc existant.
De nombreux logements sociaux souffrent en effet de performances énergétiques médiocres, incompatibles avec un objectif national ambitieux de neutralité carbone. La loi Climat et Résilience intervient alors pour agir sur les habitations en exploitation, et des obligations de rénovation progressive aux bailleurs sociaux.
Des mesures législatives qui s’accompagnent de dispositifs incitatifs comme des aides financières, des subventions ou des prêts aux conditions avantageuses. L’objectif : encourager les bailleurs sociaux à investir dans la rénovation énergétique.